Ces étudiants de l’Ecole Normale Supérieure font le déplacement à Charm el-Cheikh entre le 6 et le 18 novembre afin d’observer et suivre les négociations internationales.
La COP27 réunit les décideurs du monde entier depuis dimanche et jusqu’au 18 novembre afin d’aborder les sujets relatifs aux changements climatiques. Depuis 2018, l’ENS est accrédité par la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique pour envoyer une délégation d’étudiants observateurs lors des sessions de négociations internationales. Cette année, sept étudiants de l’ENS se rendent à Charm el-Cheikh afin d’observer et suivre les négociations. Issus de départements de recherches variés, ils ont chacun des thèmes de prédilection différents : sciences, océans, santé publique ou encore géopolitique et stratégie.
« C’est la première fois qu’une COP se déroule sur le continent africain. C’est un événement à la fois climatique mais aussi diplomatique. Nous allons pouvoir observer si le rapport de force va changer entre les pays riches et les pays pauvres », explique Alice Munoz-Guipouy, en charge des thématiques négociations climatiques, économie de l’environnement et géopolitique de l’énergie. Peu optimiste, une autre étudiante résume le ressenti général des jeunes de son âge. « Au sein de notre école, il persiste une forme de lassitude politique et un sentiment de non-attente de ces grands événements où l’on se demande quels seront les impacts sur notre quotidien alors que nous peinons à respecter la trajectoire de 1,5° », souligne Elsa Bouly, en charge de suivre les sujets diplomatie, climat et santé publique à la COP27.