Moins d’un an après avoir intégré sa raison d’être à son statut juridique pour devenir société à mission, Back Market franchit une nouvelle étape stratégique et annonce l’obtention de sa certification B Corp. Si l’entreprise rejoint le club, encore assez fermé, des acteurs français récompensés par ce label international, c’est également l’occasion pour elle d’affirmer ses fortes ambitions Outre-Atlantique. Back Market entend notamment transformer les comportements d’achats aux Etats-Unis, où règne la surconsommation d’appareils technologiques.
Back Market milite pour changer la manière dont on consomme les produits tech, et s’emploie à faire évoluer le secteur d’une économie linéaire à une économie plus circulaire depuis 2014. L’entreprise aux 700 collaborateurs affiche désormais la certification B Corp. « Ce label est la volonté de fixer un cadre pour la croissance de Back Market. Quand on voit ce que fait Patagonia on se dit que c’est possible de croître de manière responsable », affirme Thibaud Hug de Larauze. « C’est le résultat d’une démarche de développement durable ancrée dans l’histoire et dans l’ADN de Back Market. Elle prouve également le devoir d’exemplarité et de transparence que Back Market souhaite amplifier, au service de la confiance de ses clients utilisateurs et de ses partenaires reconditionneurs », ajoute Camille Richard, directrice du développement durable chez Back Market.
Une démarche qui s’illustre déjà au quotidien et qui repose sur trois piliers: le soutien et la structuration de la filière en travaillant main dans la main avec des professionnels de la réparation, en leur mettant à disposition les meilleurs outils pour qu’ils améliorent au quotidien la qualité des produits réparés, en se battant pour le droit à la réparation, l’engagement et l’appui des collaborateurs en prônant la diversité et l’inclusion, tout en permettant aux salariés d’évoluer dans leurs carrières, la réduction des impacts environnementaux des produits technologiques : faire du reconditionné le meilleur choix pour les consommateurs grâce à de la pédagogie, des garanties et un large choix de produits pour qu’il n’y ait plus aucune raison factuelle d’acheter du neuf.
Après avoir ouvert sur trois continents, et convaincu déjà plus de huit millions de consommateurs dans le monde, Back Market veut accélérer son développement Outre- Atlantique. « Une expansion significative aux Etats-Unis est essentielle pour réussir à avoir un impact considérable et global au regard des usages et des comportements de consommation. Si les vêtements de seconde main gagnent en popularité, la démocratisation des produits reconditionnés est, elle, un vrai challenge. Il y a donc urgence à changer de paradigme et à convertir les consommateurs américains pour que, par la suite, les géants de la tech évoluent vers des modèles circulaires plus respectueux de l’environnement », souligne Camille Richard.
