Sur la photo officielle des dirigeants mondiaux prise le 1er décembre à la COP28, il y avait seulement 15 femmes parmi les 133 dirigeants. Les femmes font décidément figure d’exception parmi les délégations nationales, constamment mises à l’écart des négociations climat. Pourtant, sur la planète, les femmes et les filles sont les premières victimes de la crise climatique, comme le rappelle Fanny Petitbon, responsable plaidoyer pour l’association CARE France, actuellement à la COP à Dubaï.
L’année dernière, elles étaient seulement 7 sur 110 dirigeants mondiaux à participer à la COP27. Si la représentation des femmes est en légère hausse cette année, elles restent encore largement sous-représentées à la COP et dans l’ensemble des négociations et des prises de décisions sur le climat, qui restent essentiellement masculines.
Et comme si cela ne suffisait pas, Hilda Heine, membre principal du conseil consultatif de la COP28, a démissionné le 1er décembre -selon une information Reuters- suite à des informations selon lesquelles la présidence des Émirats arabes unis prévoyait d’utiliser la réunion pour conclure des accords pétroliers et gaziers.
Que l’on ne s’étonne guère si certaines femmes boycottent la COP28…
