KPMG présente son livre des tendances 2024 dédiée à « l’économie chrysalide »

Cette étude met en lumière une méthodologie exploratoire ouverte et collective de la verticale Innovation du cabinet de conseil KPMG pour identifier des futurs souhaitables.

Depuis quatre ans, KPMG Innovation décrypte les tendances émergentes et signaux faibles les plus critiques pour les organisations. Ce livre annuel de tendances apporte aux dirigeants et décideurs de nouveaux champs d’innovation et met en lumière les meilleures stratégies et manières d’agir. Des ateliers de co-design immersif, regroupant des parties prenantes aux horizons et expertises variées : influenceurs et acteurs du changement, dirigeants et décideurs, étudiants, experts KPMG. Depuis son lancement il y a 4 ans, plus de 150 contributeurs ont été impliqués et ont rejoint le Collectif Megaphone.Le livre des tendances 2024 de KPMG met en avant l’économie chrysalide, à l’origine de nouveaux modèles d’entreprise, partagés, adaptables et résilients, dans le but d’une création de valeur commune positive et d’une interdépendance systémique.6 tendances de l’économie chrysalide ont été identifiées :1/ L’économie de l’écoumène : L’accélération des changements climatiques met sous tension les modèles d’affaires et oblige les entreprises à repenser leur place au cœur des écosystèmes. Comment rendre nos activités économiques régénératives pour la planète et les écosystèmes ? Exemple : AltaSea, l’incubateur géant de l’économie bleue : le plus grand hub technologique ou des innovateurs collaborent pour inventer des solutions destinées à la survie de la Terre.2/ L’expérience des écosystèmes : Le monde de l’Anthropocène est un monde où l’on ne gagne plus seul face à des ressources limitées. Comment rendre nos entreprises plus résilientes et adaptatives aux changements ? Aux défis économiques et sociaux ? Exemple : Pernod-Ricard et JCDecaux s’associent dans le partage de données en créant un portail de co-développement. Le groupe Pernod envisage d’ouvrir ce portail à d’autres entreprises non concurrentes.3/L’entreprise co-évolutive : Dans un monde marqué par des ruptures extrêmes et une évolution rapide, où la concurrence pour attirer les talents est féroce, les entreprises font face à un manque d’engagement et à une crise de management. Comment faire évoluer nos entreprises pour qu’elles apprennent en continu et prospèrent dans des environnements incertains ? Vers l’entreprise apprenante… Exemple : Les « employeneurs » de TMC, le groupe néerlandais cultive l’esprit d’entrepreneuriat de ses ingénieurs grâce à son Entrepreneurial Lab.4/ L’impact au cœur : Les entreprises sont encore dans des approches de Responsabilité Sociales (RSE) trop souvent limitées, s’apparentant parfois à du greenwashing. Comment réussir le passage à l’échelle organisationnel & stratégique de la RSE ? Vers de nouvelles créations de valeur… Vers de nouveaux métiers… Exemple : Le comité Critical Friends de Veolia, un organe interne de parties prenantes issues d’ONG ou de scientifiques qui se réunissent plusieurs fois par an pour donner leur avis sur les sujets les plus critiques du groupe.5/ Reprendre la main : La technologie accélère, elle semble parfois aller trop vite et nous dépasser. Il devient essentiel de comprendre son impact systémique dès l’orgine et prendre en compte le possible effet rebond. Comment mettre la technologie au service du bien commun et de l’émancipation des entreprises ? Vers une technologie éthique et raisonnée. Exemple : Leader Américain de l’analytique, SAS vient de lancer le premier laboratoire d’éthique et de l’IA en santé.6/ Les nouvelles géographies : Massification des cyberattaques, pénuries de matières premières, risques climatiques… Autant de phénomènes qui challengent notre rapport aux territoires. Comment repenser notre chaîne d’approvisionnement et notre politique d’implantation ? Vers plus de souveraineté… Vers une RTE* généralisée. Exemple : Microsoft Expériences Labs: cinq sites en région réunissent les collectivités, les acteurs publics, PME et ETI locales autour des enjeux de la transformation numérique.« J’ai le sentiment qu’on a vraiment changé d’époque et que le modèle de la croissance strictement quantitative est derrière nous. Un visionnaire comme Antoine Riboud l’avait affirmé dès 1972, avec la double responsabilité économique et sociale de l’entreprise, à laquelle il faut désormais ajouter la responsabilité écologique. C’est l’alliance de ces trois performances qui va constituer la clé de la pérennité et du succès des entreprises. Entendons-nous bien : il n’y aura pas de profitabilité durable sans impact positif, et pas d’impact positif durable sans profitabilité. Et c’est ensemble, en dirigeants responsables, que nous devons réconcilier ces dimensions », déclare Marie Guillemot, présidente du directoire de KPMG.

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