« Quelle est la place du vivant au sein des organisations ? », Loïc Quenault (Pixelis)

(contenu sponsorisé) S’intéresser au vivant en tant qu’entreprise, c’est croiser des termes aussi inspirants que confus comme le biomimétisme, la permaentreprise, la solastalgie, la régénération… C’est également mettre le doigt dans une approche systémique de son activité et de son organisation, source de réinventions et de questionnements profonds !  

La première question à se poser est : Comment s’inspirer du non-humain pour résoudre les problèmes des humains ? 

« Le premier travail à opérer est un changement de nos perceptions culturelles de la relation au non-humain » explique Tarik Chekchak, dirigeant du pôle Stratégies inspirées du vivant à l’Institut des Futurs souhaitables. « Nous devons arrêter de voir le vivant comme une ressource ou comme une contrainte. Il est urgent de réveiller, réenchanter notre lien au vivant en le considérant comme une source infinie d’inspirations. »

Revenons tout d’abord sur quelques notions simples qui définissent le vivant ! Un être vivant est dépendant des autres êtres, des ressources et des interactions avec son environnement. Cette dépendance le connecte à des flux (flux d’énergies, flux d’informations…) et s’organise grâce à ces flux. Son but est simple : survivre et se reproduire. Pour ce faire, il est dépendant du monde qui l’entoure. Le vivant est cognitif, il sent ce qu’il se passe dans son environnement et s’y adapte. Son développement est régulé (et non effréné !) et dépendant d’un écosystème. En résumé : un être vivant est connecté, dépendant, cognitif et régulé.

Comment les entreprises se positionnent face aux enjeux du vivant ?

Les entreprises, tous secteurs confondus, prennent le sujet de plus en plus en considération depuis une petite dizaine d’années. Premières concernées, les entreprises pour lesquelles le vivant est un enjeu stratégique (entreprises de cosmétiques ou alimentaires, par exemple). En 2017, Danone lançait sa nouvelle signature « One Planet. One Health. », en reprenant l’esprit pionnier de son fondateur qui, en 1972, déclarait « Il n’y a qu’une seule Terre. On ne vit qu’une seule fois ». Une manière pour la marque de considérer l’importance de son interdépendance à la biodiversité et aux écosystèmes dans ses activités. Autre signal faible mais remarquable, le vivant s’est immiscé dans le champ lexical de l’entreprise. Après des décennies de métaphores industrielles (“rouages, chaînes de décision, boîte…”), le vivant est le nouveau référent du monde professionnel ; on parle désormais d’ADN de l’entreprise, d’écosystème, de résilience…

Les sujets du vivant infusent doucement mais sûrement le monde de l’entreprise. Certains vont plus loin et se donnent une ambition régénérative en contribuant à la préservation et à la régénération de l’environnement, au bien-être humain, tout en étant viable économiquement. Des petits acteurs pionniers, agiles et en pointe dans leur domaine ouvrent la voie, comme Lumia ou Pocheco, mais il est primordial de considérer et d’observer les plus gros acteurs qui demain (espérons au plus vite) feront évoluer le marché.  

Cela étant dit, individus et entreprises doivent faire évoluer leur paradigme : tout d’abord, les sujets du vivant doivent être abordés de façon systémique et transversale, ce qui suppose de faire sauter les silos des organisations pour impliquer toutes les parties prenantes. Ensuite, nous devons réinventer notre relation au vivant en arrêtant de le considérer comme une simple ressource.

Par où commencer en tant qu’entreprise ?  

Il existe de multiples manières de se sensibiliser aux enjeux liés au vivant. Le plus simple est de commencer par des fresques, notamment celle de la biodiversité qui permet d’introduire la pensée systémique. Ensuite, il est possible de se rapprocher des travaux et des ateliers des experts sur le sujet tels que l’Institut des Futurs souhaitables, le Ceebios, Agir pour le vivant, ou encore Comuna. Enfin, accompagnée de ses acteurs, Pixelis a développé un outil, les cartes Entreprendre pour le vivant : une méthode d’accompagnement inédite et ludique qui permet aux entreprises et organisations de s’approprier les enjeux liés au vivant, de faire un autodiagnostic, de comprendre leur empreinte sur la biodiversité et d’identifier les clés de passage à l’action et les nouveaux relais de croissance.

Loïc Quénault
Loïc Quénault
Directeur de la communication Agence Pixelis Après des études de Socio-Anthropologie, un master de Géo-Politique et un rapide passage par le milieu institutionnel, Loïc se tourne vers la communication et le design. Soucieux d’allier ses qualités de communicant et ses acquis universitaires, il crée avec Pixelis et son éco-système des contenus traitant du design, de la mutation des entreprises, de la responsabilisation et de l’impact.

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