TOP 5 des métiers à Impact qui recrutent en 2024

Les secteurs de la finance, de la biodiversité et de la data concentrent l’essentiel des besoins selon le dernier classement Birdeo.

Pour la 6ème année consécutive, Birdeo, cabinet de recrutement et de chasse de tête spécialisé dans le développement durable et l’impact, a dressé son TOP 5 des postes les plus recherchés par nos entreprises françaises pour 2024. Ce dernier a été réalisé sur une base de plus de 200 entreprises clientes. Le marché des emplois à Impact poursuit sa croissance avec une augmentation de près de 40% concernant les créations de poste l’an dernier. Rappel du top 5 en 2023 : les « responsables économie circulaire », les « juristes RSE », les « responsables mesure d’impact et data ESG », les « managers adaptation au changement climatique » ainsi que les « chefs value officer ».

Parmi les grandes tendances à prévoir pour l’année 2024 : de nombreux postes dans la finance durable (notamment dans le cadre de l’application de la CSRD), une forte poussée des compétences recherchées dans le domaine de la data, ainsi qu’une demande de plus en plus importante concernant les métiers du vivant.

1 – LE/LA CHEF DE PROJET CSRD PERFORMANCE GLOBALE 

La mission principale du Chef de Projet CSRD Performance Globale est de collecter et d’analyser les données environnementales et sociales des entreprises dans le cadre du reporting de sa performance. Parmi ses autres missions : la participation au déploiement de la stratégie RSE de l’entreprise, la mise en place d’une veille réglementaire, la définition de KPI’s, mais également la contribution à la réalisation de déclarations de performance extra-financière (DPEF et/ou CSRD), ou encore la production de rapports annuels.

Profil :

  • Diplôme : BAC+5 avec une spécialisation finance, finance durable ou Développement Durable.
  • Savoir-faire : solide culture financière et RSE.
  • Savoir-être : excellente communication et capacité d’analyse et de synthèse.

Rémunération : de 35 à 55 K euros par an en moyenne selon l’expérience et la localisation.

2 – L’ADMINISTRATEUR TRANSFORMATION DURABLE 

L’administrateur transformation durable est un véritable lanceur d’alerte, qui a pour rôle principal d’interroger l’ensemble des membres du conseil d’administration sur la pérennité des activités à la lumière des 9 limites planétaires, mais aussi sur les réglementations existantes et à venir, ainsi que sur les risques juridiques, sociaux et environnementaux des décisions qui seront prises. Il contribue également en grande partie à l’acculturation du conseil d’administration et s’illustre véritablement comme un relais de transmission de la direction RSE.

Profil :

  • Diplôme : Formation Administrateur.rice.
  • Savoir-faire : première expérience dans la RSE, avoir un réseau de contacts dans le Développement Durable.
  • Savoir-être : posséder un certain leadership d’influence pour embarquer avec lui.

Rémunération : selon jetons de présence de l’entreprise (rémunération accordée aux membres d’une organisation siégeant lors de réunions officielles).

3 – LE/LA RESPONSABLE DRH RSE

Le Responsable DRH RSE accompagne la conduite du changement et la transformation des métiers, notamment sur les sujets en lien avec les compétences et les formations au sein de l’entreprise. Il a notamment comme mission de structurer la mobilité interne des collaborateurs afin d’accompagner leur évolution dans l’organisation. Le Responsable DRH RSE est également en charge de l’acculturation des équipes, de l’intégration de la RSE au cœur des recrutements et de l’établissement de nouvelles bases de rémunérations intégrants des critères ESG / performance globale.

Profil :

  • Diplôme : BAC+5 spécialisation RH avec une formation RSE ou forte appétence pour le Développement Durable.
  • Savoir-faire : connaissance des métiers de l’entreprise et expérience en ressources humaines ou en cabinet de recrutement.
  • Savoir-être : leadership d’influence et aisance relationnelle.

Rémunération : de 70 à 100 K par an en moyenne selon l’expérience et la taille de l’entreprise.

4 – LE/LA CHARGÉE DE MISSION BIODIVERSITÉ ET GESTION DES RESSOURCES NATURELLES

Dans le cadre de ses missions, le chargé de mission biodiversité et gestion des ressources naturelles doit prendre soin du vivant en prévenant la perte de la biodiversité. Pour cela, il doit agir pour sa restauration et améliorer les conditions de vie animale sur toute la chaîne de valeur. Il devra donc définir une stratégie biodiversité et régénération du vivant, participer et piloter des initiatives sectorielles telles que des projets d’agriculture régénératrice en étudiant les objectifs, les KPI, les partenaires potentiels ainsi que les actions à mettre en place sur le terrain. Enfin, le chargé de mission biodiversité et gestion des ressources naturelles contribue pleinement à l’intégration des enjeux de la biodiversité dans les démarches engagées par l’entreprise sur l’écoconception de produits et sur l’économie circulaire.

Profil :

  • Diplôme : BAC+5 école d’ingénieur avec une spécialisation environnement et biodiversité.
  • Savoir-faire : maitrise de la gestion de projets complexes et des outils de mesure d’impact.
  • Savoir-être : excellentes compétences en animation, pédagogie et esprit d’initiative.

Rémunération : de 50 à 65 K euros par an en moyenne selon l’expérience et la localisation.

5 – SUSTAINABILITY DATA & IA ANALYST

Dans un contexte de mesure de l’impact des activités et des obligations réglementaires de reporting, les enjeux de l’analyste data sont triple : définir les données à collecter et leurs sources, automatiser la collecte et analyser les données. Son rôle est d’assurer la pré-configuration des systèmes afin de faciliter et fiabiliser les données ESG, dans un objectif d’aide à la décision en interne et de transparence des réalisations en externe. Tous les aspects de la durabilité sont donc concernés (émissions GES, émissions évitées, impact biodiversité, eau, énergie, transport…).

Profil :

  • Diplôme BAC+5 école d’ingénieur avec une formation en data analyse.
  • Savoir-faire : disposer d’une expérience avec l’intelligence artificielle et une fine compréhension des enjeux RSE.
  • Savoir-être : excellent relationnel, rigueur et curiosité.

Rémunération : de 60 à 70 K euros par an en moyenne selon l’expérience et la localisation.

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